Le
marché immobilier est le marché de gré à gré (quoique ayant généralement recours à des intermédiaires) où interviennent les acheteurs et vendeurs, et aussi les propriétaires et locataires de
biens immobiliers. Les ventes immobilières se font essentiellement de gré à gré, mais une petite partie se fait en
enchères (dans le cas de saisies, ou de biens vendus dans le cadre de successions conflictuelles).
Segments de marché
On parle généralement de
marchés immobiliers (au pluriel) ou d'un marché spécifique, car le marché des immeubles se segmente en de multiples sous-marchés, ayant chacun leurs caractéristiques. Ces sous-marchés correspondent
- aux situations géographiques (pays, villes, quartiers, zones rurales)
- aux types de bien (maisons, appartements, bureaux, locaux industriels ou commerciaux, terrains...).
- à la qualité du bien en question : bas de gamme, standard, de luxe, etc.
Il existe, entre les sous-marchés d'une même région, de fortes interdépendances.
Particularités propre à chaque bien
Jouent dans la négociabilité d'un bien immobilier les caractéristiques intrinsèques de ce bien (facilité d'accès et d'aménagement, confort, isolation, exposition, esthétique, vétusté, charges et contraintes, bien occupé ou librement habitable), voire des éléments sentimentaux (biens de famille).
Activité
Les montants en jeu sont considérables, supérieurs à ceux des
marchés financiers ou de
matières premières. Par ailleurs le
patrimoine immobilier représente une large part des avoirs publics et privés.
Evolution des prix
Article détaillé : .L'unité de comparaison des prix de l'immobilier est généralement le prix au mètre carré (ou au pied carré, dans certains pays anglo-saxons). Pour les propriétés à revenus, on se sert de multiples du revenu et d'autres mesures reliées (taux d'actualisation). Enfin, des unités de comparaison fort variables sont aussi utilisées suivant le type de propriété (mètre cube, mètre de façade, prix à la chambre ou à l'appartement, etc.).
En plus de fluctuer dans le temps, les prix peuvent varier fortement selon la nature du bien. Ils sont liés, par exemple, à des phénomènes de rareté, de conjoncture économique et parfois politique, à la nature des contraintes administratives de construction,et à l'évolution des taux d'intérêt des crédits immobiliers. La dimension spéculative du marché immobilier est toujours un élément à prendre en considération. Il faut d'autre part admettre que les prix dépendent aussi de variables « irrationnelles » difficilement mesurables telles que le poids des croyances, les possibilités d'engouement, etc.
Pour le marché français, Paris est un indicateur qui présage de l'évolution du marché. Actuellement, des prix de 6000 à 10 000 euros par mètre carré sont courants pour les arrondissements recherchés. Ces niveaux de prix sont les plus élevés jamais atteints (en tenant compte de l'inflation). Même si certains indicateurs montrent que la hausse des prix se poursuit, un Krach similaire à celui de 1991 est toujours possible.
En effet, les prix ont chuté de 40% en moyenne dans tous les arrondissements de Paris entre 1991 et 1998 (en euros constants) .
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
- Bulle immobilière
- Patrimoine immobilier
- Spéculation immobilière
- Glossaire de l'immobilier
- Marché immobilier français